journal L'Ardennais du 27 Février
Cent ans après le début de l'attaque allemande sur Verdun, Le Cercle Historique de Donchery, accompagné par des membres du Cercle historique du Chenois et six invités s’est rendu au bois des Caures, sur les lieux précis des premiers combats, le 21 Février 1916.
La journée débute par un moment de recueillement près du PC du Lt colonel Driant, de sa tombe et du monument aux chasseurs tombés dans ces combats.
Beaumont-en-Verdunois, l’un des 7 villages entièrement détruits, jamais reconstruits, où seules des bornes indiquent l’emplacement des maisons pulvérisées, offre un spectacle prenant.

Pendant trois heures, sous la pluie et dans la boue, par 4°, (mais sans coups de canon, sans explosion d'obus !) nous traversons les profondes tranchées des lignes françaises, encore bien visibles dans un sol bouleversé par les trous d'obus, puis, après seulement quelques dizaines de mètres de no man's land,les lignes allemandes, où de nombreuses constructions en béton sont toujours visibles.

profondes tranchées allemandes

Le Cercle Historique de Donchery se souvient

dans les lignes allemandes : entrée de sape observatoire souterrain avec périscope

une des 4 tranchées d'attaque allemandes, en première ligne, chacune contenant 120 à 150 hommes, ce qui permet de précipiter en assaut un bataillon de 600 hommes sur 200 ou 300 m de front français.

L’après-midi, la montée par le ravin de la Fausse Côte jusqu’au fort de Douaumont nous fait réaliser la férocité des combats de mai 1916.

batterie française d'artillerie détruite, située entre les forts de Douaumont et de Vaux



Fort de Douaumont